À l’heure où les entreprises présentent sur Internet investissent et se concentrent sur la création de contenu, l’importance de la sélection d’un bon hébergeur passe souvent inaperçue. D’après notre expérience, la plupart des petites entreprises finissent par faire un mauvais choix au début parce qu’elles n’évaluent pas correctement leurs besoins en matière d’hébergement Web et favorisent les hébergeurs bons marché les plus connus.
En tant qu’entreprise, l’une de vos priorités est, bien entendu, de maximiser les profits. Si vous pensez que choisir le mauvais hébergement Web ne peut pas avoir un impact négatif sur vos revenus, détrompez-vous. Commençons par un peu de jargon technique.
Le « Uptime » des hébergements Web
Le « Uptime » est la durée pendant laquelle un serveur est resté opérationnel. Son contraire est appelé « temps d’arrêt » / « Downtime ».
L’Uptime est généralement indiqué en pourcentage, comme « 99,9% de disponibilité ». Il est donc une mesure de la qualité d’un fournisseur d’hébergement Web à maintenir leurs systèmes en fonctionnement. Idéalement, le temps de disponibilité devrait être de 100% (c’est-à-dire, zéro temps d’arrêt), mais dans le monde réel, cela est extrêmement difficile à réaliser.
Si un fournisseur d’hébergement a un pourcentage de disponibilité élevé, cela signifie que ses serveurs restent opérationnels la majorité du temps et que tout site que vous hébergez avec lui restera opérationnel. L’Uptime est donc une donnée essentielle pour la crédibilité d’un site et lui éviter une perte potentielle de clients. De même, durant ces pannes vous ne pouvez pas envoyer ou recevoir des emails. Un autre point négatif est que durant ces indisponibilités Google verra peut-être que votre site Web n’est pas fiable et cela affectera négativement votre référencement. Malheureusement, si l’hébergeur dit qu’il a 99,9% de disponibilité, vous devez le prendre au mot car il n’est pas possible de vérifier cela.
Pour votre hébergement Web, 1% c’est beaucoup !
La disponibilité est presque toujours définie en pourcentage du temps. Mais un pourcentage de combien de temps ? Par exemple, si un hébergeur a une disponibilité de 99%, cela signifie qu’il a un temps d’arrêt de 1%. Au cours d’une semaine, ce serait 1 heure, 40 minutes et 48 secondes que leur serveur est en panne. En moyenne sur une année, cela signifierait que votre serveur serait en panne jusqu’à 87,36 heures par an ou plus de 3 jours !
Imaginez la situation ! Si votre directeur, d’autres associés ou encore des clients visitent justement votre site durant une période de « down » ! Les appels incessants commencent habituellement après 3 heures et non 3 jours. Cependant, les pourcentages de disponibilité sont trompeurs. 99% de disponibilité c’est très bon, même si cela pourrait signifier une panne de 3 jours chaque année.
Calculez vous-même l’importance d’un bon hébergeur web
Une autre façon de penser à la disponibilité est de savoir combien cela vous coûterait si le serveur tombe en panne ou est momentanément down car tous les serveurs le sont périodiquement. Par exemple, si votre site Web rapporte 1.000 € par mois, alors un hébergeur avec une disponibilité de 98% pourrait réduire vos profits de 20 € par mois ou jusqu’à 240 € par année. De plus, si vos clients ou les moteurs de recherche commencent à penser que votre site n’est pas fiable, ils cesseront de revenir. Ce qui aura comme conséquence de faire baisser vos revenus mensuels.
Contrats des hébergeurs web
Lorsque vous choisissez votre fournisseur d’hébergement Web, regardez leurs garanties de temps de disponibilité, nous recommandons seulement de choisir une entreprise d’hébergement professionnelle offrant une garantie de temps de disponibilité de 99,5% ou plus.
La plupart offrent au moins 99% de disponibilité garantie. Mais les garanties de disponibilité peuvent être trompeuses, restez donc vigilants. Les garanties de disponibilité ne sont généralement pas ce que vous pensez qu’elles sont. Si l’hébergeur que vous avez sélectionné ou pensez sélectionner est une entreprise sérieuse, il devrait avoir indiqué ceci dans votre contrat (ou ses CGV) : « Nous garantissons que si votre site Web tombe en panne pendant plus de 3,6 heures par mois lors d’interruptions imprévues, nous vous rembourserons le coût de l’hébergement pour la durée que vous avez indiquée et vérifieront que votre site était en panne durant cette période. »
Là où cela pourrait devenir gênant, c’est si votre hébergeur tente de jouer sur les mots. Revenons-en à notre exemple. Nous savons déjà que 3,6 heures de panne par mois équivalent à 99% de disponibilité. Ainsi, toute période pendant laquelle votre site est en deçà de ce délai est comprise dans le taux de panne de 1%. En d’autres termes, si votre site tombe en panne pendant 3,5 heures par mois, vous ne pourrez demander aucun remboursement. C’est alors que surviennent des « pannes imprévues ». Exemple, votre service d’hébergement vous informe qu’il va effectuer une mise à niveau du serveur le week-end prochain et que votre site sera hors service pendant 72 heures. Cela n’est, bien entendu, pas couvert dans leur garantie de disponibilité.
Dans les faits, la situation concrète chez les hébergeurs de sites
Rassurez-vous, la plupart des bons hébergeurs n’arrêtent pas leurs services pendant plus de 4 heures, mais des problèmes peuvent survenir et, en fonction de votre contrat d’hébergement, des interruptions de maintenance plus longues que prévues ne vous donneront pas droit à la garantie de disponibilité. Encore une fois, si votre site Web génère 1 000 € par mois en ventes et est en panne pendant 4 heures, vous avez perdu 5,56 €. La plupart des forfaits d’hébergement coûtent entre 5 et 20 € par mois. Donc, ils vous rembourseront entre 3 et 12 cents. Attention, ce remboursement n’est souvent obtenu que si vous signalez la panne. Les hébergeurs rencontrant souvent ce type de panne, ne vous rembourseront seulement pour la période où vous avez remarqué que votre site était en panne. Si vous avez des systèmes de surveillance pour vous faire savoir la minute où votre site tombe en panne et revient à nouveau, c’est bien. Sinon, c’est galère.
Hébergement web sécurisé
Un autre point important à considérer lors de la sélection de votre hébergeur Web est la sécurité. Il n’existe pas de solution parfaite pour sécuriser votre site Web d’où l’importance de faire appel à une entreprise dont la sécurité de leurs serveurs est garantie à 100%. Si une attaque ou un crash venait à arriver, une société d’hébergement Web sérieuse aura sauvegardé régulièrement vos données sur un serveur distant et en facilitera la restauration. Ils vous assisteront également sur des questions d’assistance technique, de maintenance et de sécurité 24 heures sur 24.
Avec cela, vous disposez déjà des points essentiels à vérifier avant de faire votre choix. Vous vous imaginez bien que cela n’est pas tout, la liste pourrait encore être longue. Nous en terminerons donc avec les points suivants :
– Le coût. Cela ne devrait pas être votre seule considération car, comme le dit le proverbe, «vous obtenez ce que vous payez.» En tant qu’entreprise, vous ne pouvez pas vous permettre de subir des temps d’arrêt prolongés.
– La capacité à évoluer de l’hébergeur. Au fur et à mesure que votre entreprise se développe, votre site Web aura tendance à générer plus de trafic. Votre fournisseur d’hébergement Web devrait être en mesure de mettre à niveau et d’évoluer pour répondre à la croissance de votre trafic.
– La réputation de votre hébergeur Web doit être bonne. C’est une chose que l’entreprise de serveur Web soit « connue » mais a-t-elle vraiment une bonne réputation ? Ne rencontre-t-elle pas souvent des problèmes techniques ?
Tous ces aspects sont des priorités chez certains excellents hébergeurs web professionnels tels que EasyHoster.
Pour conclure, vous avez donc bien compris qu’il est crucial de sélectionner un fournisseur d’hébergement Web avec soin, car votre entreprise en dépendra. Gardez en mémoire que le choix d’un fournisseur d’hébergement uniquement basé sur le prix n’en vaut pas la peine comparé aux maux de tête que vous aurez si votre site Web tombe en panne.
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